Informations pratiques

Bonjour à toutes et à tous,

L'appel à communication pour la journée d’étude Représentations (non)écologiques du numérique qui se tiendra à la Misha de Strasbourg les 8 & 9 avril 2025 reste ouvert jusqu’au 18 octobre. Pour rappel, vous trouverez ci-dessous toutes les informations pratiques.

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Modalités de soumission

Les propositions sont à envoyer avant le 18 octobre 2024 à [email protected] et [email protected].

Objet du mail : Proposition de communication - représentations (non)écologiques du numérique

Organisation

La journée s’inscrit dans le programme de recherche Cultures Visuelles du laboratoire ACCRA de l’université de Strasbourg et dans le projet de recherche Limites Numériques.

N’hésitez pas à diffuser largement l’appel ou à nous solliciter si vous avez des questions,

Bien cordialement,

Anaëlle Beignon & Nolwenn Maudet

Représentations (non)écologiques du numérique

Le numérique nous apparaît généralement à travers des images, des mots, des pictogrammes, des métaphores ou encore des interactions… Derrière ces choix de design en apparence techniques, il y a une manière très particulière de présenter et promouvoir cet ensemble socio-technique : celle d’un numérique sans matière, sans friction et sans impact (Ensmenger, 2018). Pire, le numérique participe à une forme de greenwashing en étant promu comme une solution technique à des problèmes environnementaux via les discours de la dématérialisation et de l’optimisation. Les représentations du numérique se placent ainsi dans la continuité de discours dominants qui reposent sur un optimiste technologique (Strand, 2018). Or ces choix de représentation, qu’ils soient conscients ou pas, participent à développer des imaginaires qui conditionnent la manière dont le numérique est envisagé, conçu et pratiqué. Nous intégrons sous le terme imaginaires autant les perceptions, modèles mentaux et théories populaires (folk theories) du quotidien que les promesses, discours et images de futurs possibles. À mesure que les outils numériques deviennent plus fluides d’utilisation, plus rapides et plus user-friendly, les ressources environnementales (et humaines) engagées pour parvenir à ces résultats sont de plus en plus conséquentes (Magee & Devezas, 2017). Les représentations du numérique participent alors à nourrir un imaginaire largement hors-sol du point de vue de ses impacts environnementaux. Cet appel à communication interroge le croisement de ces deux dynamiques : l’opacification par le design (Cellard & Masure, 2019) des moyens mis en œuvre pour faire fonctionner un service numérique ; et la croissance continue des impacts environnementaux du secteur numérique.